Signalétique des médias : des pictos pour mieux vous repérer

Vous vous demandez si un contenu est adapté à votre enfant ? Quel programme lui proposer ?

Les systèmes de classification des médias sont là pour vous guider. Jeux vidéo, cinéma, audiovisuel, chacun dispose de son propre système de signalétique.

Comment fonctionnent-ils ? Sont-ils suffisants ? « Mon enfant et les écrans » vous explique tout.

Les parents sont nombreux – 9 sur 10 – à adhérer au principe de signalétique à la télévision, presque autant pour les jeux vidéo. Et, bonne nouvelle, les enfants aussi trouvent ça utile ! C’est ce qui ressort d’une étude publiée en 2014 par Sophie Jehel, Maître de Conférences à l’Université Paris 8.

Si la question fait consensus, il faut garder à l’esprit que les signalétiques des médias, exception faite du cinéma ne sont que des recommandations et des repères.

Elles sont à votre service pour accompagner votre enfant face aux écrans, mais elles ne peuvent – ni ne doivent – remplacer la discussion : parlez avec votre enfant de ce qu’il a vu, des émotions qu’il a ressenties, des questions qu’il se pose…

D’autant qu’elle n’informe nullement sur la qualité d’un programme, l’intérêt d’un film ou la jouabilité d’un jeu.

Alors ne vous arrêtez pas au pictogramme : prenez le temps de lire des critiques, de parler des programmes avec d’autres parents, de tester les jeux… et de partager des temps médiatiques avec votre enfant !

La signalétique des médias, comment ça marche ?

Tour d’horizon des systèmes de classification pour :

Et internet, alors ?

Il n’existe pas de signalétique pour les contenus en ligne. C’est pourquoi il est important d’installer un système de contrôle parental pour préserver votre enfant des contenus choquants ou inadaptés. Mais aussi de l’accompagner dans ses premières recherches et de discuter avec lui des choses qu’il a vues ou lues.

Et de ne pas hésiter à signaler les contenus choquants sur lesquels il pourrait néanmoins tomber sur le site : internet-signalement.gouv.fr.